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Tips

Astuces mieux comprendre les outils et les logiciels

QGIS : Paramétrer l'atlas

Avec les version 3.x de QGIS, le plugin Mask n'existe plus, QGIS est paramétrable directement

Étiquettes sur la zone

Afficher les étiquettes uniquement sur la zone de l'atlas : Dans le l'onglet rendu des étiquettes "Montrer les étiquettes", inscrire :

if(intersects(centroid($geometry) , @atlas_geometry) ,'true','false')

Symbologie

Rendre transparents les éléments qui ne sont pas dans la zone de l'Atlas : Dans l'onglet symbologie, ajouter la syntaxe suivante à tous les éléments qui doivent être transparents :

AND NOT intersects( $geometry , @atlas_geometry )

Cette astuce permet, combinée avec les effets applicables à une couche, autorise de créer différents ombrages qui s'appliqueront à la zone de l'atlas.

Taille des étiquettes

Les zones de l'atlas sont souvent de tailles différentes. Il peut être appréciable de faire varier la taille des étiquettes en fonction de cela.

Dans l'onglet texte des étiquettes, choisir la taille à l'aide d'une expression, et utiliser la syntaxe suivante pour obtenir des variations d'étiquettes selon la superficie de la zone (selon le niveau de zoom) :

CASE WHEN @map_scale < 300000 THEN 48 WHEN ...

Résultat

Au niveau du rendu, avec tous ces paramètres, cela donne des résultats tels qu'on peut les voir ici.

QGIS : carte de flux

Il est toujours appréciable de pouvoir courber les flux pour optimiser la représentation

Règles

  • éviter que les flux ne passent sur des noeuds d'autres flux,
  • minimiser les chevauchements de flux,
  • éviter les asymétires, les angles aigus.

Les représenter dans un logiciel SIG n'est pas toujours évident ; "arrondir" les flux permet souvent de minimiser les problèmes listés ci dessus. La représentation des lignes sous forme de "flèches" est disponible sous QGIS. De plus, elle autorise les courbures (cocher flèche courbe).

Cette option nécessite cependant que le flux soit en polylignes non alignées (donc pas une simple ligne), ce qui n'est pas souvent le cas.

Générateur de géométrie

L'opération consiste donc à transformer toutes les lignes en polylignes (make_line) en formant un angle (offset_curve) au niveau du centre de chaque ligne (centroid) à l'aide du type de ligne autorisé "Générateur de géométrie" :

make_line(
    start_point($geometry),
    centroid(
        offset_curve(
            $geometry,
            length($geometry)/-10.0
        )
    ),
     end_point($geometry)
)

C'est à cette géométrie générée que l'on appliquera la flèche.

Résultat

Ce procédé permet d'obtenir des lignes courbes pour une meilleure représentation des données.

On aura ajouté ici, un buffer à chaque extrémité pour éviter que les lignes ne touchent les entités :

difference(
   difference(
      make_line(
         start_point($geometry),
         centroid(
            offset_curve(
               $geometry,
               length($geometry)/-10.0)),
     end_point($geometry)),
      buffer(start_point($geometry), 0.00)),
   buffer(end_point( $geometry), 0.05))

Sources : https://planet.qgis.org (consulté le 06/12/19)

GPS : Smartphone à moins de 5m de précision ?

Il faudra aller en fin d'article pour le savoir !

Récepteur GNSS bi-fréquence

Beaucoup de nouveaux smartphones embarquent cette technologie "bi-fréquence" qui annonce des précisions à moins de 30 cm ! Mais est-ce réellement possible ?

Dans la pratique, non ! Pour deux raisons essentielles :

  • l'antenne du GPS intégrée au smartphone est trop petite
  • le smartphone est avant tout un téléphone, il créé donc beaucoup trop d'interférences

Cependant, la précision est nettement améliorée, nous allons le mettre en oeuvre dans la partie suivante.

Test de précision d'un smartphone bi-fréquence

Le test consiste en 3 étapes simples :

  • savoir si le smartphone est bi-fréquence,
  • connaitre la précision annoncée,
  • tester la précision.

Pour réaliser ces trois étapes, un seul logiciel est nécessaire : "GPSTest". Il est disponible en téléchargement dans la section Apps Android.

Mon smartphone est-il bi-fréquences ?

Des listes existent, mais elle ne sont pas à jour.

Dans l'application GPSTest, sélectionner l'onglet "Données" et vérifier la colonne CF (lors de la première utilisation patienter quelques minutes). Si la colonne est remplie (L1, B1 ...), alors le smartphone est bi-fréquences.

De plus cette section "Données", ainsi que l'onglet "Ciel", permettent d'observer si le smartphone capte uniquement les signaux GPS (USA) ou les autres signaux GNSS (Global Navigation Satellite System) :

  • GLONASS (Russie)
  • Galiléo (Europe)
  • BeiDou/COMPASS (Chine)
  • QZSS (Japon)
  • IRNSS (Inde)

(Dans la partie "Ciel", le satellite est coloré s'il est visible, et entouré en gras s'il est utilisé pour le positionnement)

Quelle est la précision annoncée ?

La précision du GPS est disponible dans l'onglet "Données", à la ligne "E H ACC" ou "E H/V Préc" selon le modèle.

Ici il affiche 2,5 m, deux fois moins que les 5 m possibles en simple fréquence, mais beaucoup plus que les 30 cm annoncés ...

Attention à ce chiffre : Il indique la précision horizontale estimée. Cette précision se traduit par le fait que 68% du temps, la précision est en dessous de cette marge, mais que pour les 32% restants, la précision est en dehors de cette marge !

Comment tester la position réelle ?

L'onglet "Précision" permet d'apprécier l'efficacité réelle du GPS.

Il faut choisir une position précise et connue (soit par pointage sur la carte - attention aux erreurs liées à l'imagerie qui risquent de fausser vos calculs, soit à l'aide de coordonnées - préférez ce choix si une balise est à disposition).

Ensuite, laisser le smartphone immobile au point donné et attendre les résultats.

Il y a tout de même plusieurs facteurs à prendre en compte :

  • la couverture nuageuse (la vérification des éphémérides reste indispensable),
  • la zone de saisie (en milieu urbain, mes résultats "GPS seul" étaient de l'ordre de 6 m, l'amélioration avec le Wifi était indispensable pour retomber à 80 cm),
  • les signaux captés (mes essais avec plusieurs smartphones ont donné des résultats très différents en fonction des satellites captés).

Conclusion : La précision de l'antenne interne GPS des smartphones est bien en dessous de 5 m depuis l'arrivée de la bi-fréquence (dual-fréquency), mais elle reste globalement de l'ordre du mètre dans des conditions favorables.

Pour une précision centimétrique, il faudra se trouner vers le RTK (Real Time Kinematic), et pourquoi pas vers le réseau Centipède (https://centipede.fr/) auquel tout le monde peut se connecter gratuitement. Il sera cependant impossible de le faire avec l'antenne interne d'un smartphone (qui est bien trop petite et qui demanderait de trop de calculs pour les capacités de ce qui ne reste finalement qu'un téléphone qui peut faire des photos approximatives et donner une position approximative également ...)

 

 

DRONES : Formations aux drones

Comment peut-on se former, pour quels types de drones ?

Les règles ont changé au 01/01/2021 et au 01/01/2022.

  • avant : 3 catégories basées sur l’utilisation du drone (aéromodélisme, activité particulière et expérimentation)
  • depuis 01/01/2021 :
    • on ne distingue plus télépilote de loisir et télépilote professionnel : tous les exploitants doivent s’enregistrer en tant qu’exploitant européen d’UAS sur Alpha Tango (https://alphatango.aviation-civile.gouv.fr)
    • 3 catégories basées sur le risque de la mission du vol :
      • ouverte, risque faible ;
      • spécifique, risque accru ;
      • certifiée, risque élevé.

=> Ce qu'il faut retenir : la plupart des télépilotes qui utilisaient des drones (loisir ou pro) sont maintenant en général en catégorie ouverte (gratuite) ou spécifique (40 euros). La catégorie certifiée reste très rare.

Depuis 01/01/2022 : devenir télépilote de drones :

  • ouverte A1/A3 : gratuit sur Alpha Tango : quizz en ligne, il faut obtenir 75% de bonnes réponses, valable 5 ans
  • ouverte A2 : passer la formation "Cat. Ouverte A1/A3" + passer une formation pratique (en centre de formation, en entreprise ou auto-formation) + passer l'examen théorique (de mémoire l'examen coûte 40 euros à chaque passage), CATT ou BAPD.
  • Spécifique ou certifiée demande le CATT + les autorisations spécifiques de survol

=> Ce qu'il faut retenir : en dessous de 250g, pas de formation (même si recommandé). La formation A1/A3 (gratuite) permet de piloter des drones jusqu'à 25kg. Un signalement électronique de l'appareil est obligatoire au dessus de 800g (aujourd'hui, les drones en sont normalement équipés à l'achat).

 

Conclusion :

La nécessité de la formation pratique et à l'examen dépendra plus de la zone dans laquelle on travaille (certains lycées sont dans des zones qui demandent une autorisation pour voler - catégorie spécifique - voler dans un établissement qui reçoit du public nécessite une autorisation préfectorale obligatoire) plus que du diplôme dans lequel on veut l'enseigner, mais dans un premier temps, les formations à l'examen ouverte A1/A3 peuvent être envisagées assez largement et facilement, sans nécessiter 35h de formation.

 

Attention, les formations de télépilotes ne forment qu'aux drones (!) : l'ajout de capteurs et l'utilisation de caméras embarquées font l'objet d'autres problématiques (stabilité, droits à l'image - pas seulement des personnes, mais aussi des ouvrages) qu'il faudra prendre en compte lors de l'utilisation des drones. De même, certains éléments comme l'assurance pour un drone, l'âge minimal ou la connaissance du manuel d'utilisation seront indispensables ...

Télécharger le document récapitulatif sur les règles européennes.

dernière mise à jour juillet 2023 - vérifier les évolutions régulièrement